La révolution du numérique a débuté il y a plus de 10 ans maintenant , un tsunami internet suivi d’une réplique mobile a transformé totalement les usages sur tous les territoires français.
Alors que, des digitales natives, aux seniors, des couches sociales les plus hight tech, aux conservateurs, des localisations géographiques opposéesdu Nord au Sud, de toutes sortes d’activités quotidiennes : économiques, professionnelles, éducatives, culturelles, sportives,………… la société du numérique a bel et bien investi tous les lieux, les personnes et les sujets.
Il reste cependant un secteur de notre société que cette révolution n’a pas atteinte. Il s’agit du monde politique.
Nos représentations politiques sont aujourd’hui les plus résistantes au changement. Elles restent éloignées de cette société du numérique, qui, comme un ras de marée, a balayé les règles . Nos institutions essayent de rattraper l’avancée numérique sans jamais y parvenir. La grande majorité des élus territoriaux restent attachés à leurs compétences historiques, celle de l’infrastructure où « les tuyaux » telle la taupe empêchent de voir l’hirondelle annoncer le printemps des technologies information et des communications et de ses usages.
Pour exercer pleinement son rôle de décideur politique visionnaire, l’élu doit impérativement penser la société au numérique , l’appréhender à l’aune des techniques d’aujourd’hui et de demain pour avoir une vision de l’avenir.
L’enjeu est donc de réduire la fracture numérique qui sépare les élus locaux des usages du numériques .
Avec internet, des modèles économiques nouveaux, des contributions ouvertes, l’exercice est certe difficile car non balisé et non susceptible d’avoir ses réponses dans l’ancien monde avec l’expertise de l’histoire . Car là pour la première fois dans notre histoire humaine l’appropriation et les usages ont décider des techniques et non l’inverse.
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